Église Saint-Irénée

Le patrimoine religieux a son importance dans nos campagnes et pays de tradition catholique
C’est aujourd’hui l’église paroissiale. On y célèbre la messe pratiquement tous les dimanches à 9h30. Elle accueille également des concerts en été.

Situation :
Elle domine le hameau des Aubergeries tout en étant située au hameau des Mathieu, face à l’ancien presbytère et à l’ancienne mairie.

Histoire :
Les travaux de construction de cette église ont commencé en 1826, alors que la population a migré du haut du village vers le bas, en suivant les déplacements de la route royale. Elle correspond aussi à l’essor démographique du début du XIXe siècle.
Sur le site, il existait une chapelle qui a du être détruite. La nef, mal construite, sera démolie et implantée de l’autre côté du clocher.
L’église sera finalement consacrée en 1896.

Architecture :
Même si la construction date de la fin du XIXe siècle, le modèle reste la cathédrale d’Embrun, avec le clocher à flèche pyramidale et ses pyramidions.
Toutefois, on peut aussi noter une influence néo-gothique dans la façade de la nef.
L’intérieur est très sobre et présente un plan en croix latine avec un chœur en abside. Un tableau de 1826 représente Saint-Irénée.

Vocable :
Ce vocable est du à un saint, venu d’Asie Mineure, qui aurait été évêque de Lyon, puis martyr vers l’an 200 de notre ère. Cette titulature a été choisie en hommage à l’évêque de Gap du début du XIXe siècle, qui se prénommait Irénée.

Église Saint-Marcellin

Aujourd’hui, elle est utilisée que ponctuellement, notamment à l’occasion de la fête patronale du hameau, le 1er dimanche du mois de mai, ou lors de célébrations particulières.
Elle peut accueillir des concerts, ayant une excellente acoustique, mais le parking autour de l’édifice reste problématique. Une visite guidée de ce hameau et de l’église est régulièrement proposée pendant les vacances scolaires, renseignements auprès de l’office de tourisme de Châteauroux-les-Alpes.

Situation :
Elle domine le hameau du même nom, hameau à l’origine de l’installation humaine et est située à proximité de l’ancien château.

Histoire :
L’église, construite en hauteur, a été conçue dans l’élan de rénovation des paroisses de l’archevêché, entre la fin du XVe et le début du XVIe siècle. Elle a été remaniée à de nombreuses reprises, notamment en 1603, suite aux destructions dues à l’occupation des protestants.

Architecture :
Elle ressemble aux églises de la région qui ont été construites en suivant le modèle de la cathédrale d’Embrun. Son clocher à flèche et pyramidions domine la vallée et marque le paysage de son empreinte. Au nord, on peut remarquer une base de tour ronde qui semble plus ancienne, avec meurtrière et porte en hauteur, même si le niveau du sol est plus haut que celui d’origine. Peut-être appartenait-elle auparavant au château ?
La façade principale, au sud, est protégée par un auvent abritant les deux portes d’entrée, dont l’une d’elle porte sur son linteau la date 1603, avec inscriptions sur les chapiteaux, CAEMO ECLOT ARASI qui demeurent encore un mystère. L’intérieur, restauré de nombreuses fois, est ample, avec une nef en berceau et un chœur en abside, orné d’un retable doré de style baroque, dédié à saint Marcellin et à saint Charles Borromée.
Le décor peint sur l’abside et dans les chapelles est récent, il date de 1853. Des sondages pour retrouver des peintures plus anciennes se sont révélés négatifs, confortant l’idée de grosses restructurations du bâtiment au cours de son histoire. Aujourd’hui, cette église rencontre d’importants problèmes d’humidité et nécessiterait un drainage autour de l’église. Le clocher de l’église a été classé en 1981 tandis que la nef est inscrite à l’inventaire des Monuments Historiques.

Vocable :
Ce vocable est très répandu dans la région, car ce saint, venu d’Afrique du nord, est connu pour avoir évangélisé l’Embrunais au IVe siècle. C’est lui qui aurait créé l’évêché d’Embrun.

À Châteauroux-les-Alpes, on dénombre 2 monastères dont l’un est toujours debout mais privé : le prieuré de Baumes, et l’autre a été complètement détruit, l’abbaye de Sainte-Croix.

Prieuré Notre-Dame des Baumes
Abbaye de Ste-Croix

Des chapelles  ont été construites dans les hameaux du village. La plupart datent du XIXe siècle.

Les plus anciennes, fondées au XIVe siècle sont : saint Alban, saint Étienne et sainte Catherine.
En 1516, outre les chapelles ci-dessus, six autres payaient des décimes ; c’étaient celles de Notre-Dame-des-Anges, Sainte-Marie, Saint-Jean, Saint-Antoine, Saint-Claude et Notre-Dame-des-Jenselmes.
Peu après fut fondée, sur un promontoire dominant la Durance, celle de Saint-Jacques ou Saint-Jame-de-la-Chalp.
Toutes ces chapelles existaient encore en 1783, sauf celle de Sainte-Marie.

Aujourd’hui, il y a aussi celle de St-Roch, …
Vous rencontrerez également un certain nombre d’oratoires tout au long de vos promenades.

Extrait de : « Tableau historique des Hautes-Alpes », J. Roman